Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'oeil du quidam
22 octobre 2018

La blockchain peut-elle parvenir à unifier un secteur de l’art fragmenté ?

Est-ce que la blockchain, associée à la croissance rapide des sociétés et des nouvelles applications reposant sur cette technologie, peut être mise au service de l’assurance qualité, de la transparence des prix et de l’exécution des transactions ? La réponse est oui. Toutefois, sa réussite repose sur le bon-vouloir des acteurs existants et des opérateurs du marché de l’art à s’adapter, à créer et à utiliser cette nouvelle technologie. Plusieurs aspects de la blockchain semblent attractifs pour le marché de l’art, l’un d’entre eux étant la constitution d’un registre global des objets d’art (registre des titres de propriété). Des caractéristiques comme la haute sécurité (cryptographie), l’anonymat, la capacité à combiner les données ouvertes et les données protégées, et un registre national décentralisé plutôt que centralisé, sont offertes par la technologie de la blockchain. En construisant une telle infrastructure, des données et informations supplémentaires, comme les prix de transaction, les évaluations, la provenance et les rapports d’état de conservation et de transport, pourraient être ajoutées. Dans les faits, c’est un nouvel environnement des services dans le domaine de l’art qui pourrait être élaboré grâce à la blockchain, permettant l’émergence de nouveaux marchés, nourris et régis par des « contrats intelligents ». Mais cette transformation est-elle imminente ? Comme la blockchain est une technologie open source, son adoption pourrait être rapide et, bien qu’elle suscite actuellement le même type de réticence qu’Internet au début des années 1990, nous allons probablement assister à l’arrivée exponentielle de nouvelles entreprises, applications et solutions créées à partir de cette technologie dans les prochaines années. Pour y parvenir, nous avons toujours besoin de l’expertise et du savoir humains, associés à la science et aux données. Il faut également que nous soyons en mesure d’enregistrer les objets grâce à un « identifiant unique » au sein de la blockchain. Mais lorsque ces obstacles seront levés (et un certain nombre de sociétés travaillent déjà sur ces aspects), Tendances concernant la blockchain une série de nouveaux scénarios pourrait voir le jour, concernant l’ajout d’autres caractéristiques de l’objet, comme le titre de propriété, la provenance, les prix de transaction, les évaluations, les rapports d’état de conservation etc. Il est néanmoins crucial, pour l’intégrité de cet environnement, de veiller à ce que les informations ajoutées à la blockchain soient vérifiables et de la plus haute qualité (il n’est pas impossible qu’une nouvelle industrie de normalisation de la qualité se développe à cet effet). L’expression « à données inexactes, résultats erronés » (garbage in, garbage out) s’applique également dans un système de blockchain.

Publicité
Publicité
Commentaires
L'oeil du quidam
Publicité
A propos
Bienvenus sur l'Oeil du quidam. Je suis Eric Fleurin, et je partage ici avec vous mes réflexions sur l'actualité et le monde qui nous entoure. Bonne lecture !


.
Archives
Publicité